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Yann Beuron
- Tenor
Reviews
Yann Beuron reviews
"On the other hand, Yann Beuron, with his appealing timbre and lyricism, definitely made his mark as Le Chevalier de la Force."
Opera Critic Review, Moore Parker Apr 21st 2011
"Nous savions ce que nous pouvions attendre du Pylade Yann Beuron, déjà parfait en 2006 : le revoici tel qu’en lui-même, magnifique dans ce rôle meurtrier pour l’aigu et le passage, à peine moins souple d’émission depuis que la voix s’est corsée, incarnant lui aussi avec éclat le grand style français. "
Concerto.net, Didier van Moere May 22nd 2008
"Le CD nommé Disque de l' anee 2012 sur Musicweb: Gabriel FAURÉ Mélodies Yann Beuron (tenor); Billy Eidi (piano) rec. 2009 TIMPANI 1C1162 Fauré’s mélodies are among the finest in the European treasury of songs but they are not easy to bring to life. Panzera, Bernac and Souzay were steeped in the tradition but Yann Beuron seems predestined to be their heir. His singing is as many-faceted and varied as any of his predecessors and the songs are real gems that should be heard by all lovers of art-songs. "
Michael Greenhalgh Sep 3rd 2010
"Le rôle de Tito n’est pas le plus gratifiant de cet opéra, il est trop bon, trop clément, il ne lute que contre lui-même. Cela ne donne pas une ligne remarquable, et malgré cela Yann Beuron fait une véritable création de ténor lyrique dont les éclats et, surtout, la facture de ses diminuendi et de ses « sons filés » sont une merveille. "
Concerto.net, Santiago Martin Bermudez Feb 22nd 2012
"«L’image de l’artiste vaporeux qui passe son temps à rêver est ridicule. Notre art, c’est aussi du business.»Homme de contraste, le ténor Yann Beuron est sérieux quand il parle de son répertoire, franc et direct lorsqu’il s’agit de décrire sa vie privée et professionnelle. A 43 ans, le Français s’est déjà frotté àmoult grands rôles du répertoire lyrique: d’Iphigénie en Tauride, de Gluck, à Don Giovanni, de Mozart, en passant par Otello, de Verdi. Mais encore àOrfeo, au Barbier de Séville, à Falstaff ou à Cosi fan tutte. Dimanche, en avant-première de l’Opéra de Paris, c’est sur les planches du Casino-Théâtre de Rolle qu’il donnera son récital, accompagné du pianisteMathieu Pordoy. «Quand on chante, on oublie la taille de la salle. Il n’y a pas de lieu plus prestigieux qu’un autre.Mais il peut y avoir plus de pression, et ça, ce n’est jamais terrible.» Modeste et allergique aux mondanités… «Je suis connu dans lemonde de l’art lyrique,mais j’essaie de me tenir à distance. Le star-system m’exaspère.» Adolescent, le mélomane joue du piano et sait déjà qu’il veut faire une carrière musicale. Pour réconforter ses parents, il passe son bac, s’inscrit en sociologie,maismène ses études tout en suivant le Conservatoire. Le jour où il met un pied à l’Opéra, à 18 ans, l’évidence s’impose: il sera chanteur. Vingt ans plus tard, Yann Beuron a parcouru le globe dans tous les sens. Aujourd’hui, il rêve de poser ses valises plus souvent à Paris, histoire de profiter de son fils, de sa famille et de ses amis. Le récital le lui permet. «C’est un travail à deux qui favorise le choix des thèmes et empiète moins sur la vie personnelle.» Grand amoureux du répertoire français, le soliste chantera Fauré, Poulenc et Debussy à Rolle comme à Paris. «J’ai envie de me faire le porte-parole de ce répertoire si unique et si particulier. Il y a encore tellement de choses à découvrir.» Affectionnant lamélodie, il aime se plier au genre. «Dans le récital, on est mis à nu. Il n’y a pas de costume, pas de mise en scène.» Et de souligner la finesse des compositions de Debussy: «C’est une musique qui ressemble à de la faïence.» Résister à la tentation Des moments de crise et de remise en question, Yann Beuron en a connu.Mais «la vie autour: la famille, le sport, la plongée, la montagne» a toujours ravivé la flamme. «La musique ne se nourrit pas que d’elle-même», souligne-t-il. L’homme amûri, laissant derrière lui les angoisses du début. Sa fin de carrière ne le stresse plus, il a assuré ses arrières. «Un chanteur homme atteint sa maturité entre 40 et 50 ans. A cet âge, les sportifs ont déjà dû arrêter depuis quinze ans.C’est une belle réalité de l’art lyrique.» L’équilibre, il l’a trouvé en se détachant. Il ne lit plus les critiques – «Aujourd’hui, je me fous de l’avis de Pierre, Jacques ou Jean» – et se nourrit d’émotion, citant au passage une tirade de La BelleHélène: «La beauté n’est rien sans un peu d’abandon.» S’il enseigne désormais le chant, le ténor n’a jamais cessé de prendre soin de sa voix et de la travailler avec des professeurs (dont Gary Macby, à Lausanne, pendant plusieurs années). «J’ai toujours remis en cause ce que je fais. Je ne voulais pas «faire du Beuron.» En plus, il s’est sans cesse imposé un rythme assez lent afin de pouvoirmûrir les choses. «Je n’ai pas toujours été compris dans le milieu lorsque je refusais certainespropositions. Mais, au finish, je pense que j’ai bien fait d’avoir résisté à la tentation.»"
24 Heures, Cantons, Céline Rochat Mar 16th 2012
